LES SOCIETES SECRETES
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Le sommaire des Sociétés Secrètes. Nouveau : Rituel Néo-Carbonari |
En 1946, Husson (sous le nomen de Geoffroy de Charnay) publie la Synarchie politique dans laquelle il distingue 3 catégories de sociétés secrètes :
"Pour arriver à l'initiation, il faut s'enfoncer au plus profond de soi" Louis-Claude de Saint-Martin Selon Gurdieff, l'homme ordinaire est constamment dans un état d'inconscience analogue au sommeil, il n'est qu'une machine qui ne contrôle ni ses actes ni ses pensées. Pour s'éveiller, il faut comprendre que l'on ne sait rien de soi-même et que le rappel de soi est la première étape vers le véritable éveil. Gurdieff classe les hommes en quatre groupes :
Où nous classons-nous ? Où vous classez-vous ? En 1970, Saul Alynski, provocateur hippy, publiait un manuel énonçant des règles tactiques pour survivre en société ou pour la combattre :
Buonarroti Philippe (1761-1837) Né à Pise d’une noble famille toscane , Philippe Buonarroti fait à l’université de Pise de bonnes études littéraires et juridiques. Fervent admirateur de Rousseau, il publie un journal, Gazetta universale , ce qui le fait attentivement surveiller par la police toscane. Franc-maçon, il est affilié aux Illuminés de Bavière. Enthousiasmé par la Révolution, il accourt en France et va propager l’esprit révolutionnaire en Corse ; expulsé de Corse, il se rend en Toscane (où il est emprisonné quelque temps) ; il retourne en Corse et se retrouve à Paris en 1793 après la victoire des paolistes. Robespierre, qui l’estime et l’admet parmi ses familiers, le charge de former des agitateurs révolutionnaires pour l’Italie ; les militants qu’il forme dans une sorte d’école de cadres à la frontière de Nice prouveront leur valeur dans les années suivantes. Arrêté à Menton comme robespierriste après le 9-Thermidor, transféré à Paris, Buonarroti se lie en prison avec Babeuf ; le premier croit en l’Être suprême avec ferveur et continue à vénérer l’Incorruptible ; le second, antirobespierriste de longue date, a applaudi à la chute du tyran et fait profession d’athéisme. Les deux hommes deviennent pourtant inséparables ; ensemble ils seront l’âme de cette conspiration que le vieux Buonarroti retracera en un ouvrage désormais classique : Histoire de la Conspiration de l’égalité (1828). Ils sont arrêtés le même jour par la police de Carnot ; condamné à la déportation, Buonarroti voit sa peine commuée en de nombreuses années de détention puis de résidence surveillée. En 1806, Fouché, qui continue de protéger les babouvistes, obtient pour lui le droit de se fixer à Genève ; Buonarroti y retrouve le jeune frère de Marat et y commence une nouvelle activité clandestine de révolutionnaire. Les trente dernières années de sa vie ne sont ni les moins étonnantes ni les moins fécondes. Sous le couvert de la franc-maçonnerie (il fonde successivement entre autres les loges des Sublimes Maîtres Parfaits et de la Charbonnerie française), il organise sans relâche des réseaux de sociétés secrètes à travers la France et l’Italie, et même à travers toute l’Europe, sans jamais perdre de vue l’idéal babouviste du communisme égalitaire. Trait d’union entre l’Italie et la France, trait d’union entre la révolution démocratique de Robespierre et la révolution sociale de Babeuf, trait d’union entre l’ancienne maçonnerie des Lumières et le carbonarisme dont il est l’un des créateurs et des chefs secrets, trait d’union entre la révolution du XVIIIe siècle et celle du XIXe (sa rencontre exercera une influence décisive sur le jeune Blanqui, de l’aveu de ce dernier), Buonarroti est le type même de ces semi-obscurs qui rendent possible un grand avenir. Changeant de séjour au gré des curiosités policières qu’il vaut mieux déjouer, passant de Genève à Bruxelles et de Bruxelles à Paris (où il mourra), il est en outre le premier à inaugurer vraiment ce type de métier que le XXe siècle nous rendra familier : celui du révolutionnaire professionnel. Les recommandations de Buonarroti :
Le carbonarisme est une société secrète qui s'est répandue dans divers états européens au début du XIXème siècle. Dissimulé derrière le compagnonage artisanal des producteurs de charbon de bois, la charbonnerie se fondra dans certaines loges m. Elle comportait neuf degrés et était cloisonnée en ventes regroupées en ventes mères. En France, le carbonarisme sera implanté par Benjamin Buchez qui sera à l'origine de la Société Diablement Philosophique. En 1818, celle-ci est transformée en loge maçonnique sous le vocable des Amis de la Vérité. L'année 1833 voit, sous la direction de Buonarroti, la création de la Charbonnerie Democratique Universelle à Bruxelles. Elle était en correspondance avec la Societa Dei Veri Italiani d'inspiration babouviste. Le vocable de vente sera remplacé par celui de "phalanges", celles-ci avaient, souvent, sous leur direction occulte des loges de Misraïm. Le plus haut degré connu de cette société secrète est le "Frère de la Racine". Parmi les couvertures de la charbonnerie on peut citer tout d'abord les réseaux de conspirateurs connus sous les noms de "Philadelpes" et d'"Adelphes" Les Philadelphes sont issus d'un résurgence des Illuminés de Bavière. Leur programme est voisin de ceux-ci et des Egaux de Babeuf. Les Adelphes et Philadelphes étaient coiffés par une autre société secrète : le Grand Firmament, qui se subdivisait en Eglises, Synodes et Académies. Parmi les couvertures de la charbonnerie, il faut citer les Familles et les Saisons. Les Familles comptaient 5 initiés dirigés par un Chef de Famille. A une certaine époque, la société des Familles se scinda en deux groupes : la société des Saisons et les Phalanges Démocratiques. La société des Saisons se subdivisait en Semaines qui regroupaient 6 hommes et un chef. Quatre semaines formaient un Mois (comptant 28 initiés et un chef). Trois Mois constituaient une Saison et quatre Saisons formaient une Année. Il existait au moins trois Années dirigées par Blanqui, Barbes et Martin Bernard. Les Phalanges Démocratiques étaient dirigées par Mathieu D'Epinal, Pornin et Vilcocq. Leur programme : abolition de la propriété et de la famille, communauté des femmes, éducation gratuite, destruction des objets de luxe, dictature populaire... LE CHANT DES EGAUX : Nous vous présentons un rituel charbonnier pour ce nouveau millénaire : Rituel Néo-Carbonari La Vente Néo-charbonnière de la Rose Noire, la Vente du carbonarisme du XXIème siècle : RoseNoire Adam Weishaupt naît à Ingolsadt en 1748. A 20 ans, il occupe la chaire de droit canon à l'université d'Ingolstadt. Désireux de régénérer la société allemande, il fonde avec le baron de Knigge une société secrète. En s'inspirant des constitutions maçonniques, il fonde l'Ordre Secret des Illuminés Germaniques. Il partage l'odre en 13 grades répartis en 2 classes :
Chaque affilié porte un nomen mysticum, ainsi Weishaupt s'était attribué celui de Spartakus. Il initia Goethe, Herder, Schard, von Fritsch, Metternich. A côté des grades connus, Weishaupt institue les Insinuants qui espionnaient les profanes et les membres de l'Ordre. Le but ultime des Illuminés ? Vraissemblablement renverser les monarques et éradiquer l'Eglise. On peut lire dans les notes de Weishaupt une des phrases les plus connues de Bakounine : "nous devons tout détruire aveuglément avec cette seule pensée : le plus possible et le plus vite possible.". Weishaupt influenca la pensée de personnages tels que Babeuf, Buonarroti, Elisée Reclus, Bakounine, Kropotkine,... La majorité des informations relatives aux rituels & objectifs de l'Ordre sont issues de papiers personnels & de correspondances trouvées lors d'une perquisition à la résidence de Xavier Zwack, à Landshut le 11 octobre 1786, ainsi qu'au château du Baron Bassu à Sondersdorf en Bavière en 1787. Ces documents furent publiés par le gouvernement bavarois en 1787. Le but officiel des Illuminati était – selon Barruel lui-même et Robison – d'éduquer les hommes afin d e les rendre meilleurs par la libre-pensée & par la libération de la superstition & des préjugés. C'est ce qui a valu aux Illuminati l'image de « terroristes » cherchant la destruction de l'Eglise & du christianisme. De même la volonté de Weihaupt de libérer les hommes de l'esclavage fut interprété par ses détracteurs comme une volonté de détruire l'Etat & la société. Les Rituels étaient « rationalistes » & non pas occultistes, et cependant les ennemis des Illuminati voulurent y voir une forme de satanisme ou de culte d'adoration de Satan... Bref, les auteurs comme Barruel virent dans les documents de l'Ordre ce qu'ils voulaient bien y voir & les fantasmes de conspiration – repris après la Révolution française – y allèrent bon train dans une incompréhension & un manque total d'esprit critique. Le résultat, aujourd'hui, est l'immense littérature & les fims décrivant le complot illuminati qui n'a jamais existé que dans les esprits malades de fanatiques religieux ou d'adorateurs des explications faciles aux événements mondiaux... Un complément historique. Le but de l'Ordre des Illuminati. Il peut paraître étonnant d'inclure ici les jésuites, mais à y regarder de plus près, la société de jésus est sans nul doute l'organisation secrète la plus visible. Plus encore que la fm, car peu de personnes se doutent du rôle "ésotérique" de cette société religieuse. 1- Ignace de Loyola Il naquit en Navare vers 1491 dans une famille noble. Pendant 10 ans, il vivra à la Cour d'Espagne où il y apprit le métier de courtisan et de page. Il y vivra une vie dissolue et violente. En 1521, la guerre ne Navara éclate entre la France et l'Espagne. Loyola y sera blessé lors de la bataille de Pampelune. Il faillit mourir de ses blessures et en garda un léger boitement. Lors de sa convalescence, il lit tous les livres religieux de la bibliothèque de sa famille. C'est lors de son repos forcé qu'il découvrira sa vocation et qu'il mettra au point ses premiers "exercices spirituels". Il tombe en admiration devant les actes de la vie de Saint François d'Assise, de Saint Dominique et de Sainte Margueritte Vierge. Il se dégage alors de la vie mondaine et décide de quitter sa famille et de vivre dans le dépouillement le plus complet. En 1522 et pour 10 mois, il vivra à Manrese où il assiste chaque jour à la prière, médita et aida aux soins des malades. Par la suite, il voyagera à Barcelone, Venise et Jérusalem d'où il sera expulsé par les Franciscains. Dès 1524, il étudie dans les Universités de Barcelone et de Salamanque où il s'attire les foudres de l'Inquisition. Il y vivra de mendicités, de prêches et de prières. Il arrive en 1528 à Paris où il restera 7 ans et où il suivra les cours pour devenir maître es-Arts. En 1534 eurent lieu les Voeux de Montmartre d'Ignace et de ses 7 disciples. Ceux-ci firent les triples voeux de pauvreté, de chasteté et de pèlerinage à Jérusalem. 2- Les Exercices Spirituels Les Exercices représentent un Traité de 200 pages qui se présente comme une "feuille de route" dans l’ascèse : méthode et règle de la méditation. Méthode pour provoquer les images, les sensations et les pensées. Techniques de position de corps, de respiration, d'alimentation. On retrouve dans les Exercices Spirituels différentes sources ésotériques et occultes. Ainsi, on décèle des influences de la Kabbale (avec le Sefer Yetsirah et le Sefer al Zohar) et de Raymond Lulle (Ars Magna) et un culte e certains mots et chiffres bénéfiques. Ignace de Loyola donne beaucoup d'importance au Ternaire avec des méditations sur les Trois Humilités et les Trois Puissances (mémoire, intelligence et volonté) et vénère les chiffres 5, 9 et 11. Les Exercices se présentent enfin comme des épreuves à accomplir pas-à-pas dans un certain rituel sous la direction d'un ordonnateur (maître). Les exercices ont pour objet de faire entrer l'étudiant dans les mystères christiques et par cette méthode on peut dire qu'il se range parmi les grands initiés. Les retraitants pourront accéder aux mystères, entendre le Verbe et redécouvrir la Parole Perdue (Rite Rose-Croix). Dans les Mystères, on découvre les Trois Rois Mages conduits par l'Etoile Flamboyante et offrant l'Or blanc, symbole de vie, la myrrhe noire, symbole de mort et l'encens brun, symbole de la Rédemption. Grille des péchés : 7 portées de lignes doubles commençant par la lettre G, symbole de la Connaissance, de la Gnose, de la Géométrie Céleste, troisième lettre de l'alphabet grec et septième de notre alphabet, lettre mystérieuse du Pentacle Pythagoricien et la lettre des Alchimistes du Moyen Age. 3- Fondation de l'Ordre Le 27 septembre 1540, le Pape Paul III signa la Bulle "Regimini Militantes Ecclesial" qui instituait la Compagnie de Jésus. Et Loyola fut élu Supérieur de l'Ordre. Il commença à organiser l'Ordre en s'appuyant sur ses Exercices Spirituels, par la rédaction des Constitutions, et l'infiltration des hautes classes dirigeantes. Ignace mourra en 1556 en quittant mille jésuites répartis en douze provinces et 76 maisons. Sigle de la Société : IHS (Iesus Hominum Salvator) reposant sur un triple signe du croissant de Jérusalem (emblème marital et symbole lunaire) entouré de deux étoiles à six branches enceint dans une chaîne d'union. Les jésuites obtinrent de nombreux avantages de divers Papes : comme exemption de la dîme, exemption de la juridiction épiscopale, droit de prêche et de remise de tous les sacrements de la foi, privilège de graduation, non-imposition des biens et des personnes, inviolabilité,... Guillaume Postel fut jésuite mais sera expulsé à cause d'un écrit de ses écrits sur la souveraineté mondiale de la France sous l'autorité du Pape. L'ordre sera supprimé par le Pape Clément XIV en 1773 par la Bulle "Dominus Ac Redemptor Noster". Le général sera emprisonné, les 1600 maisons de l'Ordre furent fermées et les 23.000 jésuites furent dispersés dans le monde entier. L'Empereur Frédéric II de Prusse protégea l'Odre contre le Pape et en Russie Catherine II conserva les jésuites en Pologne. En 1814 (le 7 Août), le Pape Pie VII rétablit l'Ordre. Les jésuites seront à plusieurs reprises bannis de France. 4- Les jésuites et la franc-maçonnerie. Le RP Michel Riquet participa en 1961 à une tenue maçonnique au Grand Orient de France fit couler beaucoup d'encre dans les milieux jésuites et maçonniques. Au XVIIIéme siècle, beaucoup de membres du clergé participaient aux travaux des loges. Ce n'est que vers 1738, avec la première condamnation papale, que les jésuites se mirent à combattre la Franc-Maçonnerie. Depuis la Première Guerre Mondiale, on assiste à un rapprochement entre les jésuites et les maçons. (Père Berteloot). Au cours de l'histoire, les contacts entre la FM et les jésuites furent, malgré tout, très nombreux. Selon certains, le 18éme degré de Rose-Croix de la FM serait inspiré par les jésuites qui introduisirent le mysticisme dans la FM. René Fulop-Miller : il soutient la thèse que les jésuites ont cherché à utiliser la FM en Angleterre pour remettre sur le trône les Stuarts catholiques (voir Ramsay maçon écossais qui soutient la cause des Stuarts). Il accuse également les jésuites d'avoir introduit par Ramsay les Hauts degrés d'inspiration catholiques (voir Madame Blavatsky-Chevalier de l'Aigle et du Pélican, Chevalier de Saint-André, Heredom Rosae Cruci, les Triples Cross Perfect Brothers et les Prince Masons). Le 16 juillet 1782 a lieu la Réunion du Grand Convent Général de la Franc-Maçonnerie à Wilhemsbad, sous la direction du Duc de Brunswick. Ce convent avait pour objet de décider du sort des loges templières en opposition avec les loges martinistes. Les jésuites furent accusés de l'orientation des loges templaristes qui furent dès lors dissoutes. Les jésuites poussèrent à l'arrestation de Cagliostro, Grand Cophte de la Maçonnerie Egyptienne. |
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